En route pour un nouveau leadership… mais tout le monde ne veut pas monter dans la voiture…
Il est peut-être temps de passer au corporate hacking :
https://hacktivateurs.co/2016/04/05/corporate-hacking-quest-ce-que-cest/
Extraits :
1. “Le corporate hacking, c’est le fait d’utiliser les moyens mis à disposition par l’entreprise dans le cadre d’une fonction, pour faire bouger les lignes au-delà cette simple mission. Sens de l’opportunité, voire de l’improvisation, détournement positif, et bricolage organisationnel : pour le corporate hacker, tous les moyens ou presque sont bons pour œuvrer, dans le collectif, à l’amélioration de l’entreprise. Le corporate hacking ne joue pas contre l’entreprise, mais au service de la transformation de celle-ci, et dans le respect de sa raison d’être profonde. Ces quelques éléments posent question : n’est pas simplement une manière de décrire des collaborateurs engagés ? En partie, bien sûr, mais pas uniquement. Un salarié engagé peut aider à la transformation, et aller au-delà de ses missions. Mais je crois que le corporate hacking décrit une manière de faire un peu plus « rebelle », un peu moins « bon soldat », ou pour le dire mieux une manière un peu plus autonome de faire. Le corporate hacker n’attend pas que les ordres lui arrivent pour agir hors du cadre : c’est sa manière d’être. Le côté « rebelle » peut aussi correspondre à des personnalités peu à l’aise dans la bureaucratie qui, malheureusement, est un des problèmes rencontrés dans certaines entreprises.”
2. “Essai de définition – Corporate hacker : collaborateur(trice) dont l’engagement dans ses missions s’exprime par une capacité à œuvrer au-delà de celles-ci, avec d’autres, en gardant toujours à l’esprit non pas le respect du statut ou du rôle de telle ou telle personne, ou de la structure organisationnelle existante, mais l’intérêt et le sens, la raison d’être, de l’entreprise humaine collective à laquelle il participe.”
Vous avez finalement deux options lorsque vous voulez changer quelque chose :
- Demander l’autorisation à votre chef et donc le rendre responsable de l’échec tout en gardant pour vous les lauriers de la réussite.
- Faire ce que vous pensez être bon pour votre organisation, montrer votre résultat à votre chef et donc le rendre responsable de la réussite.
Lorsqu’on innove ou qu’on souhaite améliorer le fonctionnement de l’organisation, on sort du cadre, des procédures. La plupart du temps, il n’y a rien qui vous interdit de faire autrement… sauf si vous demandez l’autorisation ! Dans ce cas, consciemment ou pas, vous êtes en train de transférer la responsabilité à votre chef. Vous lui demandez de vous couvrir dans le cas où ce serait un échec. En gros, si cela fonctionne ce sera grâce à vous et, en cas d’échec, ce sera à cause de lui.
Si vous voulez vraiment faire bouger votre organisation : arrêtez de vous couvrir avec des autorisations. Prenez des risques ! C’est un comportement qui est bien sûr contre-naturel pour certains.
Le Corporate Hacking nous invite donc à prendre des risques. Si j’osais extrapoler quitte à m’égarer, je dirais qu’il remet sur le devant de la scène l’importance de la transgression… quand bien sûr, elle a une finalité positive pour l’entreprise, qu’elle vise le bien commun, le développement durable. Osons même dire qu’il s’agit d’organiser voire d’institutionnaliser le principe de transgression comme moteur de l’innovation et de l’agilité dans les organisations.
Alors, faut-il encourager le corporate hacking ?
Je vous invite également à découvrir cette initiative : https://www.les-collectifs.eco/ . Il s’agit d’un réseau de professionnels-citoyens créé pour transformer les entreprises de l’intérieur, notamment au travers de collectifs de salarié(e)s engagé(e)s sur les enjeux écologiques et sociaux.
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2 thoughts on “Faut-il encourager le corporate hacking ?”