Combiner “command and control” et “connect and collaborate”

yolistic
Christian Darvogne, co-fondateur d’Obifive, m’a proposé la co-écriture d’un billet sur l’évolution des modes de management :

La quasi-totalité des organisations a généralisé le management “command and control ” dans le cadre des organisations pyramidales. C’est un mode de management très efficace pour mettre en œuvre des décisions. C’est le moteur de l’action pour produire et vendre. Continue reading “Combiner “command and control” et “connect and collaborate””

Les réseaux sociaux numériques d’entreprise par Ziryeb Marouf

Je vous recommande la lecture d’un livre de Ziryeb Marouf, responsable RH 2.0 pour France Télécom Orange, paru en mars 2011 :

Les réseaux sociaux numériques d’entreprise

 

Il brosse un panorama global et synthétique des enjeux sur ce thème. Agréable à lire ! Continue reading “Les réseaux sociaux numériques d’entreprise par Ziryeb Marouf”

Les bonnes pratiques de l’Architecture d’Entreprise

Suite au billet publié sur ce blog en octobre 2010 :

L’intelligence collective, moteur de l’Enterprise Architecture ?

Je vous annonce une nouvelle session de formation organisée par SAP les 31 mars & 1er avril 2011 (attention le nombre de places est très limité).

Voici le descriptif de cette formation :

Continue reading “Les bonnes pratiques de l’Architecture d’Entreprise”

La réflexion collective artisanale ne suffit plus dans l’entreprise

Je vous invite à lire mon interview sur le site Commentçamarche.net du 30 septembre 2010, “La réflexion collective artisanale ne suffit plus dans l’entreprise” :

Voir l’interview…

Dans le contexte de cet article, le mot “artisanal” signifie au bon vouloir (le côté indépendant de l’artisan), chacun de son côté, avec des savoir-faire non partagés, sans méthode ou outil mutualisé au sein d’un collectif. “Artisanal” n’a pas de connotation négative dans mon esprit (au contraire) mais il me semble que dans une grande organisation plongée dans la complexité, en quête d’agilité… ça ne suffit plus. Si vous avez des idées d’un terme plus adapté ou consensuel, je suis preneur !

Merci à Laurent Delvalle pour cette interview.

Les réseaux sociaux et annuaires intelligents au secours du KM

Un article intéressant du 13 avril 2010 à lire sur Le Nouvel Économiste :

Fixer les connaissances individuelles dans l’intelligence collective de l’entreprise

http://www.lenouveleconomiste.fr/2010/04/13/memoire-vive/

C’est à la fois un historique sur tout ce qu’il ne faut pas faire et des pistes de réflexion pour construire l’avenir. Voici quelques extraits qui ont retenu mon attention :

– La communautarisation des connaissances

– On a d’abord cru à la possibilité d’archiver soigneusement dans les mémoires numériques les connaissances de chaque collaborateur. Avant de prendre conscience que le cap suivi n’était pas le bon. “On s’est rendu compte que la connaissance se trouve plus au rayon frais qu’au rayon des surgelés, résume plaisamment Carlos Diaz, président de Bluekiwi. L’important n’est pas forcément de ressortir des archives du passé ou de faire de l’analyse sur ce que l’on savait avant mais plutôt de mettre en connexion les gens entre eux, en fonction de leurs besoins immédiats, avec la possibilité d’utiliser de la connaissance mise à jour en temps réel.”

– “Favoriser les réseaux d’anciens est à l’ordre du jour, estime Dominique Turcq, pas forcément en se limitant aux retraités mais en élargissant à tous ceux qui ne sont plus dans l’entreprise, de manière à pouvoir encore aller chercher leur savoir une fois ceux-ci à l’extérieur.”

– Faire passer les connaissances individuelles dans l’intelligence collective de l’entreprise grâce à l’approche participative est une révolution qui peut faire peur. “On est en train de changer la façon même de travailler ensemble, commente Dominique Turcq, il y a aussi une prise de conscience que l’information et la connaissance sont partout, pas seulement auprès de ses collègues mais également à l’extérieur, dans toutes sortes de réseaux, y compris ceux des anciens de son école ou de son université.”

– Certains clients nous disent qu’ils ne sont pas prêts culturellement. Ce à quoi nous leur répondons que la culture n’est pas un préalable mais plutôt un objectif.

– L’exemple le plus couramment cité est celui de Cisco, aux Etats-Unis. “Le passage à l’entreprise collaborative s’est traduit par le départ de 25 % des cadres de l’entreprise, rappelle Jérôme Coignard, l’entreprise transversale remet en cause la hiérarchie des pouvoirs. Accepter que le nouveau talent puisse venir d’en bas n’est pas un changement facile”, ajoute-t-il, en mentionnant le cas d’un commis de cuisine qui a gagné la première place face à des cadres dans un jeu de simulation destiné à évaluer les qualités de management des participants. Dominique Turcq entre dans le détail : “Vu d’en haut, il y a une résistance spécifique, estime-t-il, c’est celle de la direction des systèmes d’information, d’abord pour des raisons de sécurité mais pas seulement. Les DSI avaient commencé à asseoir leur pouvoir grâce au stockage de données, on leur demande à présent de connecter les individus entre eux.”

– Au niveau des étages inférieurs, les freins viennent plutôt d’une réticence à participer. Les chiffres habituels concluent que 1 à 4 % des personnes s’expriment sur une plate-forme numérique collaborative, 9 % réagissent et 80 % observent prudemment. Peut-on s’en contenter ? “Oui”, répond Carlos Diaz reprenant l’exemple du modèle Wikipédia où “seule une toute petite fraction des utilisateurs participent mais cela intéresse quand même tout le monde.”

– Avec l’annuaire intelligent, on passe même au stade supérieur où chacun, finalement, est prié de s’évaluer lui-même en substituant à l’ancien listing classique dressé par la direction un outil rempli par les collaborateurs eux-mêmes, seuls juges des compétences qu’ils souhaitent mettre en avant.

Pour lire l’article complet :

http://www.lenouveleconomiste.fr/2010/04/13/memoire-vive/