Au sein de notre société, il y a presqu’autant de femmes que d’hommes. Mais dans les équipes de direction des organisations, c’est rarement le cas. Quelles sont les conséquences de cette situation ? Vous trouverez ci-dessous une série de liens vers des articles qui apportent des réponses à cette question.
En résumé, vous y lirez que les pays qui favorisent le travail des femmes sont plus performants, en particulier les pays scandinaves. Il y a donc une corrélation entre la parité et la performance économique.
CERAM Business School de Sophia Antipolis (qui m’a invité le 14 mai pour une conférence) a mené une étude auprès de 40 sociétés cotées en bourse. Il résulte de cette étude des constats étonnants. Ainsi le Crédit Agricole très en retard sur la parité a vu ses actions baisser de 50%. Tandis que BNP Paribas a mieux résisté à la crise. Hermès qui possède le plus haut taux d’encadrement féminin (55%), est la seule société qui a vu son cours de bourse monter en 2009. Certains fonds d’investissement ont décidé d’investir en priorité dans les entreprises où la parité est respectée parce que c’est devenu une garantie de rentabilité.
A priori, la féminisation du top management des entreprises permet de mieux résister face à la crise parce qu’il y a plus de diversité dans les discussions et les solutions proposées. La diversité des idées, des opinions permet de prendre de meilleures décisions.
L’intelligence collective ne peut pas exister dans une entreprise qui n’est dirigée que par des hommes ou que des femmes.
Mixité = Diversité = Performance
Pour aller plus loin, voici quelques articles qui m’ont inspiré :
– In Banking Crisis, Guys Get the Blame, article paru dans le Washington Post
– Femmes et Entreprises Françaises : une interview de Michel Ferrary, professeur de management au CERAM à Sophia Antipolis
– Une étude de McKinsey : Woman Matter – la mixité, levier de performance dans l’entreprise
– Et si les femmes étaient un remède à la crise
– Sylvère Henri Cissé : Vu d’ailleurs… La parité remède à la crise ?