Mieux vaut 1% d’intelligence collective que rien du tout !

Alban Martin nous propose un billet excellent sur ReadWriteWeb France : “La règle des 1% s’applique aussi au politique !

Je vous conseille de lire l’article en entier, tout est intéressant ! Voici les extraits que je retiens :

“Nous découvrions, notamment via le Guardian Unlimited Technology et son article pédagogique intitulé « What is the 1% rule ?», que la plupart des plateformes communautaires en ligne tournent grâce à un cœur de communauté composé d’environ 1% de membres actifs par rapport à l’ensemble des membres ou des visiteurs, 10% de commentateurs ou remixeurs, et 89% de simples spectateurs passifs.”

“Peut-on voir aussi un lien avec les 1% de français environ qui sont membres d’un parti politique (pour info les adhérents PS + UMP font déjà un total de 450 000 adhérents), ces derniers définissant le choix des représentants imposé à 99% de la population avant le vote au suffrage « universel »?”

“Conscient que ni la démocratie représentative, ni les plateformes de participation sur internet ne sont capables de dépasser l’engouement d’une minorité proche de 1% du total des citoyens concernés, n’aurait-on pas intérêt à accorder les deux méthodes, plutôt qu’à les opposer sans cesse ?”

Conclusion, c’est vraiment un excellent article, très éclai­rant et qui me redonne un peu d’espoir. Cependant, l’intelligence col­lec­tive est un non sens cultu­rel pour la majo­rité des élus qui fonc­tionnent encore en mode féo­dal tout comme beau­coup de dirigeants.

L’intelligence col­lec­tive est un outil du déve­lop­pe­ment durable qui fait sur­tout sens pour les “créa­tifs cultu­rels” et, à ma connais­sance, ils ne sont pas majo­ri­taires dans le monde. Si on reste dans un cadre démo­cra­tique (la volonté majo­ri­taire du peuple), je vois mal les prin­cipes actuels de fonc­tion­ne­ment du poli­tique dis­pa­raîtrent à court terme avec ou sans 1%.

Cela dit, peut-être que si on explique aux élus que mobiliser l’intelligence col­lec­tive consiste seulement à mobi­li­ser l’intelligence de 1% du col­lec­tif, cela aidera à amor­cer le pro­ces­sus d’une par­ti­ci­pa­tion du 1% de citoyens actifs. Il fau­drait peut-être qu’on explique aussi cela aux diri­geants d’entreprise ?

Un grand merci à Alban Martin pour son article qui ouvre des perspectives intéressantes pour le développement de l’intelligence collective.