Le nouveau management de l’information par Christophe Deschamps

M2 Editions, puis MM2 Editions puis M21 Editions, éditeur de mon livre sur le management de l’intelligence collective, a fusionné avec FYP éditions. Cet éditeur a donc repris l’ensemble du catalogue de M21 Editions. Malo Girod de l’Ain continue de gérer et développer les “communautés numériques”, notamment autour du cinéma et des arts numériques.

Christophe Deschamps vient de publier un livre aux éditions FYP. Je lis son blog Outils Froids depuis longtemps. C’est lui qui m’a fait découvrir l’univers de la réputation numérique en février 2006. Il fait une veille remarquable dans l’univers de la gestion des connaissances, mais il est aussi pour moi une source d’inspiration.

Je vous recommande la lecture de son livre avec une préface de Marc de Fouchécour :

Le nouveau management de l’information, la gestion des connaissances au coeur de l’entreprise 2.0

couverture livre

Vous pouvez aussi télécharger gratuitement les fiches pratiques qui accompagnent l’ouvrage

Voici l’avant-propos du livre :

Ce livre est né d’un constat : les travailleurs du savoir sont mal équipés. Ils disposent rarement des bons outils pour gérer l’information dans ses différentes dimensions et, bien souvent, ne soupçonnent même pas leur existence. Pourquoi ? Parce que « travailleur du savoir » n’est pas un métier, mais un ensemble de compétences transversales qui ne s’acquièrent pas à l’école, du moins pas encore. Il existe cependant quelques exceptions, des métiers où l’on est « par nature » un travailleur du savoir : journaliste, documentaliste, responsable de veille, chercheur…

Forcés très tôt de répondre aux mutations apportées par internet à leur métier, ces derniers ont été amenés à ouvrir des voies originales et à déployer des solutions nouvelles pour continuer à atteindre leurs objectifs. C’est à ce titre que nous avons pu constater (et vérifier trop souvent) le manque de conseils, d’accompagnements et d’outils adaptés dont ils souffrent ; dont nous souffrons !

Second constat : il existe une nouvelle génération de technologies issues du web, qui, une fois adaptées au monde de l’entreprise, peuvent d’une part aider à répondre aux besoins des travailleurs du savoir, et d’autre part amener des réponses pertinentes au problème de la gestion des connaissances dans l’entreprise, accélérant ainsi son passage à une organisation nouvelle version, une « entreprise 2.0 ».

Cet ouvrage poursuit donc les objectifs suivants :

– Aider les entreprises à mieux cerner les besoins des travailleurs du savoir pour les placer dans les conditions d’efficacité optimale ;

– Démontrer la nécessité de prendre en compte les deux facettes de l’individu dans les organisations :

  1. l’individu devant produire en équipe : efficacité collective,
  2. l’individu devant produire personnellement : efficacité personnelle

– Convaincre les décideurs de la nécessité de créer les conditions d’émergence de l’« entreprise 2.0 » pour continuer à générer du profit.

À qui s’adresse t-il ?

– Aux étudiants concernés par leur prochaine entrée sur le marché du travail,

– Aux cadres ou travailleurs indépendants souhaitant accroître leur efficacité personnelle, améliorer leur employabilité, ou encore comprendre et mettre à profit les technologies du web 2.0,

– Aux décideurs souhaitant mieux comprendre les enjeux de l’entreprise 2.0 et en tirer parti.

Et pour terminer ce billet, voici la présentation de l’éditeur :

Le constat est indéniable : le temps passé à gérer les multiples outils d’accès à l’information ne cesse de s’accroître au détriment de la productivité personnelle et collective. Au sein d’une entreprise ou en tant que travailleurs indépendants, nous sommes désormais contraints de déployer de nouvelles solutions pour atteindre nos objectifs. Mais le manque d’information sur les outils du web 2.0 ne nous permet pas de bien choisir ceux qui sont pertinents, faciles à mettre en oeuvre, et réellement adaptés à nos besoins. Cet ouvrage répond à la question devenue essentielle : comment bien utiliser les nouvelles techniques et les outils du web 2.0 pour optimiser la gestion de son temps, la mobilité et la surabondance d’informations ? L’auteur va au-delà du discours marketing ambiant qui prône le web 2.0 comme unique solution. Il analyse et détaille finement tous les besoins actuels et fournit des solutions adaptées, concrètes, et à la portée de tous ceux qui manipulent l’information et veulent développer de nouvelles stratégies. De nombreux cas pratiques sont développés pour : Aider les entreprises à mieux cerner les besoins de leurs employés afin de les placer dans les conditions d’efficacité optimale ; Fournir aux décideurs les moyens qui leur permettront de créer les conditions d’émergence de l’entreprise 2.0 ; Renforcer l’efficacité personnelle et collective ; Donner à chacun les moyens de capitaliser ses connaissances, ses compétences et ses contacts, afin de les mettre au service son employabilité ; Optimiser la gestion de son temps, de la mobilité, de l’information ; Apporter aux étudiants un descriptif complet et actuel sur les outils du web 2.0 au service du management de l’information.

Biographie de l’auteur

Christophe Deschamps a exercé les fonctions de responsable de veille stratégique dans deux multinationales. Il enseigne au Master Intelligence économique et Communication stratégique de Poitiers (ICOMTEC). Consultant et formateur en veille, intelligence économique et gestion des connaissances, il gère également le blog de ressources pour les travailleurs du savoir (www.outilsfroids.net).

Mieux vaut 1% d’intelligence collective que rien du tout !

Alban Martin nous propose un billet excellent sur ReadWriteWeb France : “La règle des 1% s’applique aussi au politique !

Je vous conseille de lire l’article en entier, tout est intéressant ! Voici les extraits que je retiens :

“Nous découvrions, notamment via le Guardian Unlimited Technology et son article pédagogique intitulé « What is the 1% rule ?», que la plupart des plateformes communautaires en ligne tournent grâce à un cœur de communauté composé d’environ 1% de membres actifs par rapport à l’ensemble des membres ou des visiteurs, 10% de commentateurs ou remixeurs, et 89% de simples spectateurs passifs.”

“Peut-on voir aussi un lien avec les 1% de français environ qui sont membres d’un parti politique (pour info les adhérents PS + UMP font déjà un total de 450 000 adhérents), ces derniers définissant le choix des représentants imposé à 99% de la population avant le vote au suffrage « universel »?”

“Conscient que ni la démocratie représentative, ni les plateformes de participation sur internet ne sont capables de dépasser l’engouement d’une minorité proche de 1% du total des citoyens concernés, n’aurait-on pas intérêt à accorder les deux méthodes, plutôt qu’à les opposer sans cesse ?”

Conclusion, c’est vraiment un excellent article, très éclai­rant et qui me redonne un peu d’espoir. Cependant, l’intelligence col­lec­tive est un non sens cultu­rel pour la majo­rité des élus qui fonc­tionnent encore en mode féo­dal tout comme beau­coup de dirigeants.

L’intelligence col­lec­tive est un outil du déve­lop­pe­ment durable qui fait sur­tout sens pour les “créa­tifs cultu­rels” et, à ma connais­sance, ils ne sont pas majo­ri­taires dans le monde. Si on reste dans un cadre démo­cra­tique (la volonté majo­ri­taire du peuple), je vois mal les prin­cipes actuels de fonc­tion­ne­ment du poli­tique dis­pa­raîtrent à court terme avec ou sans 1%.

Cela dit, peut-être que si on explique aux élus que mobiliser l’intelligence col­lec­tive consiste seulement à mobi­li­ser l’intelligence de 1% du col­lec­tif, cela aidera à amor­cer le pro­ces­sus d’une par­ti­ci­pa­tion du 1% de citoyens actifs. Il fau­drait peut-être qu’on explique aussi cela aux diri­geants d’entreprise ?

Un grand merci à Alban Martin pour son article qui ouvre des perspectives intéressantes pour le développement de l’intelligence collective.

Comment transformer positivement la culture d’entreprise ?

Mon amie Carine Dartiguepeyrou préside le Comité scientifique du cercle de Prospective RH. Elle est coauteur du livre Le DRH du 3ème millénaire (Edgard Added, Carine Dartiguepeyrou, Wilfrid Raffard, Michel Saloff Coste, Le DRH du 3ème millénaire, Editions Village Mondial, 2ème édition 2009) et directeur chez Kea&Partners.

Je reproduis avec son accord l’intégralité d’un de ses articles publié dans la Revue RH&M d’avril 2009 :« Mieux vivre ensemble » ou comment transformer positivement la culture d’entreprise

Voici l’article :

Aujourd’hui l’enjeu n’est plus de convaincre les entreprises de l’importance de la diversité mais de les aider à comprendre comment manager dans la diversité et la valoriser. Ce problème dépasse bien largement l’univers de l’entreprise comme nous allons le voir. Il implique de développer un nouveau regard sur les principes essentiels du management.

L’entreprise du 21ème siècle ou du 3ème millénaire, est celle qui reconnaît l’importance des valeurs. Elle base son développement et sa cohérence managériale sur celles-ci. En anglais, nous dirions que l’entreprise est à la fois « value based » et « value driven ». Les entreprises ont généralement conscience de l’importance de leurs valeurs, les cultivent pour valoriser leur marque ou animer leurs équipes, mais rares sont celles qui exploitent leurs valeurs jusque dans le développement de nouvelles offres ou modèles économiques.

Par valeurs, nous n’entendons non pas uniquement la valeur financière mais faisons référence aux systèmes de valeurs de l’entreprise développés dans la lignée de Abraham Maslow (1908-1970) ou de Clare W.Graves (1914-1986). Aujourd’hui plusieurs outils, parmi lesquels ceux de Brian Hall, Richard Barrett, Kenton Hyatt et Cheryl De Ciantis ont été développés pour identifier, analyser, mesurer les systèmes de valeurs des dirigeants et des employés à titre individuel comme collectif.

L’usage du travail sur les valeurs ne se limite pas à la définition de l’identité de l’entreprise ou de la marque. L’enjeu se situe dorénavant dans la capacité de l’entreprise à construire sur ces mêmes systèmes de valeurs afin de nourrir une dynamique collective, une internationalisation, un recentrage ou une extension sur ses éléments stratégiques différenciateurs (ce que nous appelons « stratégie créative » – Michel Saloff Coste, Carine Dartiguepeyrou, série de 2 articles pour la Revue Kea&Partners).

Une nouvelle expression du leadership

Lorsque l’on travaille sur les systèmes de valeur des dirigeants d’avant garde, on remarque que tous ont passé le cap du changement de paradigme. Ils sont marqués par une forte connaissance d’eux-mêmes et pratiquent souvent des activités artistiques, sportives ou culturelles. Leur souhait est de donner plus d’autonomie à leurs collaborateurs, de favoriser un environnement qui puisse libérer plus d’énergie positive, de prise de risques, d’initiatives en faveur de la transformation de l’entreprise. Ils ont une forte conscience de la nécessité de respecter la différence chez leurs collaborateurs et se posent la question de comment intégrer ces différents talents. On remarque également un fort détachement par rapport à leur réussite personnelle car ils ont fait leurs preuves. Ils regrettent en général les résistances autour d’eux, le manque d’interdépendance et de collaboration au sein de l’entreprise. En cherchant à comprendre ces résistances qui souvent aboutissent à un laisser-aller et à un manque de motivation, on se rend compte que ce type de résistance prend sa source dans la superposition des différents systèmes de valeurs. Cette multiplicité des systèmes de valeurs dans une équipe ou une entreprise augmente le nombre des façons de voir et des représentations que l’on se fait des situations.

C’est bien selon nous cette complexité qui va alimenter les enjeux de gouvernance de l’entreprise du 21ème siècle. Gérer cette complexité, c’est de fait arriver à gérer la biodiversité humaine dans son environnement, l’écosystème de l’entreprise, articuler les différents systèmes de valeur, adapter les modes de management et communiquer dans la diversité. Nous devons revenir à des rythmes et à des organisations plus écologiques du point de vue psychologique, redonner de la place à l’écologie de l’être et en cela reconnaître les avantages du leadership intégral (rationnel, émotionnel, sens).

Les communautés créatives

Notre expérience dans la mise en oeuvre de « stratégies créatives », que cela soit dans les phases d’inspiration (vision/imagination/prospective), d’aspiration (création/développement/innovation) ou de matérialisation (produits/offres/business modèles), montre que si bien souvent le dirigeant impulse le changement, la refonte, le travail au niveau du Comex, la réelle matérialisation d’un changement de cap ne peut advenir sans la contribution des membres les plus créatifs de l’organisation. Pour cela, il convient de mettre en place des processus qui permettent de repérer et de faire contribuer ces personnes. Nous souhaitons insister sur le fait que ces processus ne relèvent pas uniquement des processus d’innovation mais bien d’une démarche de gouvernance d’entreprise multi-niveaux, multimétiers, totalement décloisonnante. Bien que l’homme soit animé par ses propres talents et qu’il ait la capacité à se mouvoir au niveau formel, nous constatons que vivre ses émotions sans débordements et dégager du sens n’est pas donné à tous. D’où l’enjeu de repérer et valoriser ces talents rares. Très souvent l’entreprise néglige ces communautés créatives car elle ne sait pas quoi en faire. Sans projet, sans volonté de transformer et d’intégrer ces acteurs du changement, ces talents sont perçus comme nécessitant trop d’efforts et de travail pour les collaborateurs traditionnels. Le déploiement de stratégies créatives permet à ces personnes de porter haut la matérialisation de nouveaux business modèles et de solutions innovantes.

Une éthique de l’altérité

Même lorsqu’il s’agit de dirigeants d’avant-garde, le plus difficile dans les situations de changement est de toucher l’ensemble du corps social. Le management intermédiaire représente un maillon essentiel souvent porteur de résistances profondes et de frustrations. Notre conviction est que les managers seront amenés à répondre à des exigences bien supérieures et à rendre des comptes dans les domaines du psychologique et des relations humaines. Même en temps de crise, les entreprises ne pourront plus faire l’économie des relations sociales et du dialogue.

Ces propos peuvent paraître catégoriques mais les désastres psychologiques qui s’accumulent aujourd’hui notamment dans les grandes organisations sont le résultat de comportements humains et la plupart du temps de mensonges accumulés. Bientôt il ne sera plus possible de faire comme si de rien n’était et de passer outre les abus, les mensonges ou les non-dits. Les entreprises devront avoir au quotidien l’exigence de l’authenticité et de la vérité, c’est-à-dire exiger de leurs collaborateurs une « éthique de l’altérité » dans le respect de l’autre (Michel Saloff Coste et Carine Dartiguepeyrou, Les horizons du futur, Guy Trédaniel, 2001). Comme le souligne Olivier Zara (Le management de l’intelligence collective, M21 Editions, 2008), l’enjeu n’est pas seulement de pratiquer plus de collégialité mais de créer plus d’intelligence collective. C’est pourquoi l’intelligence collective passe selon nous par une reconnaissance des singularités individuelles, des talents de chacun, de l’importance de l’unité dans la diversité. Pour l’entreprise, cela signifie reconnaître la nécessité de se différencier, de miser sur ses actifs immatériels et son capital humain, d’affiner la compréhension de son identité et des éléments qui la singularisent, de cultiver en son sein les conditions qui permettent l’émergence de sa créativité, de son innovation ainsi que de mener sa transformation. L’enjeu est bien de contribuer positivement à sa culture d’entreprise.

L’enjeu du « mieux vivre ensemble »

Les travaux menés dans le cadre du dirigeant du 3ème millénaire (Michel Saloff Coste, Carine Dartiguepeyrou, Wilfrid Raffard, Le dirigeant du 3ème millénaire, Editions d’Organisation, 2006) nous ont montré que l’enjeu actuel et à venir de gouvernance au sein des entreprises est bien le passage de l’individuel au collectif. Les années 80 ont consacré l’avènement de l’individualisme avec comme point positif un travail des dirigeants sur leur individuation (développement personnel, coaching, etc.). Cette problématique de passage de l’individuel au collectif dépasse l’univers des entreprises et concerne toute la société (ONGs, réseaux, Etats). En résumé, l’enjeu est de dépasser les clivages marxistes-libéraux du 19ème et 20ème siècles, afin de dégager de nouveaux mythes, de nouvelles idéologies, de nouveaux paradigmes. Les exercices de prospective font ressortir la nécessité de parvenir à une nouvelle économie politique qui repose sur une nouvelle expression de solidarité et approche du “nous” et du collectif. A ce titre, la transformation culturelle par les valeurs en entreprise peut elle aussi contribuer à un “mieux vivre ensemble”.

Honneur aux femmes !

Au sein de notre société, il y a presqu’autant de femmes que d’hommes. Mais dans les équipes de direction des organisations, c’est rarement le cas. Quelles sont les conséquences de cette situation ? Vous trouverez ci-dessous une série de liens vers des articles qui apportent des réponses à cette question.

En résumé, vous y lirez que les pays qui favorisent le travail des femmes sont plus performants, en particulier les pays scandinaves. Il y a donc une corrélation entre la parité et la performance économique.

CERAM Business School de Sophia Antipolis (qui m’a invité le 14 mai pour une conférence) a mené une étude auprès de 40 sociétés cotées en bourse. Il résulte de cette étude des constats étonnants. Ainsi le Crédit Agricole très en retard sur la parité a vu ses actions baisser de 50%. Tandis que BNP Paribas a mieux résisté à la crise. Hermès qui possède le plus haut taux d’encadrement féminin (55%), est la seule société qui a vu son cours de bourse monter en 2009. Certains fonds d’investissement ont décidé d’investir en priorité dans les entreprises où la parité est respectée parce que c’est devenu une garantie de rentabilité.

A priori, la féminisation du top management des entreprises permet de mieux résister face à la crise parce qu’il y a plus de diversité dans les discussions et les solutions proposées.  La diversité des idées, des opinions permet de prendre de meilleures décisions.

L’intelligence collective ne peut pas exister dans une entreprise qui n’est dirigée que par des hommes ou que des femmes.

Mixité = Diversité = Performance

Pour aller plus loin, voici quelques articles qui m’ont inspiré :

In Banking Crisis, Guys Get the Blame, article paru dans le Washington Post

Femmes et Entreprises Françaises : une interview de Michel Ferrary, professeur de management au CERAM à Sophia Antipolis

– Une étude de McKinsey : Woman Matter –  la mixité, levier de performance dans l’entreprise

Et si les femmes étaient un remède à la crise

–  Sylvère Henri Cissé : Vu d’ailleurs… La parité remède à la crise ?

Le fabuleux destin de Minerva

En Corée, un chômeur autodidacte a osé apporter sa contribution sans qu’on lui demande. Est-ce une contribution à l’intelligence collective ? Du point de vue du gouvernement coréen, sûrement pas puisqu’il a été arrêté par la police… Je vous invite à découvrir l’histoire de ce chômeur sur cet excellent billet de ReadAndWrite :

http://fr.readwriteweb.com/2009/01/22/entrevues/minerva-oracle-du-web-coreen/

Ce que j’en retiens :

– Dans certains pays (tous les pays ?), le droit à l’intelligence, à l’expression, à la prise en compte de votre avis dépend directement de vos diplômes et de votre statut social (position hiérarchique)

– Le Web 2.0 apporte des outils d’expression “non hiérarchique” qui permettent de localiser et libérer l’intelligence là où elle se trouve.

– Les autodidactes sont ni plus, ni moins experts que les diplômés ! On peut aussi les écouter 😉

Education 2.0

Est-ce qu’apprendre par cœur est une perte de temps ? J’en suis profondément convaincu depuis le premier jour où on m’a demandé d’apprendre un texte par coeur. Je l’avais oublié le lendemain, mais je me souvenais de l’existence de ce texte, de ce qu’il fallait en retenir et je savais où le retrouver.

Il me semble donc beaucoup plus important de réfléchir sur un texte, comprendre le sens général, les enjeux, les enseignements et savoir où le trouver.

L’un des objectifs de l’éducation devrait être de nous apprendre à réfléchir plutôt que de nous obliger à mémoriser des connaissances qui sont maintenant accessibles en quelques clics.

Cette question est posée dans un excellent billet de ReadWriteWeb France que je vous invite à lire :

Education 2.0 : apprendre par cœur est-il une perte de temps ?

Il y a bien sûr des choses qu’il faut savoir par coeur, mais qu’on retient sans effort dans l’action, la mise en pratique, l’usage comme par exemple des formules mathématiques ou le code de la route !